•  A l'heure des souvenirs...

     

    Lorsque je vous revois Madame,
    Je pense à nous, à cette flamme
    Qui brula tant et tant
    Que nos deux corps alors amants
    En haute fusion se fondirent
    L'un en l'autre en un long soupir...

     

     

    Lorsque je vous revois Madame,
    Ne subsiste paix en mon âme;
    Des souvenirs évanescents
    Me rendent lors concupiscent:
    Une montée de ce désir
    Qui jadis m'octroyait plaisir...

     


      

    Lorsque je vous revois Madame
    Sur le parvis de Notre Dame,
    De vos péchés vous repentant
    Par peur du dernier jugement,
    Je ne vois plus chez vous ce rire
    Qui m'offrit de l'amour la cire...


     

    Lorsque je vous revois Madame,
    Etendue là perdant votre âme
    Qui, je ne sais, monte ou descend,
    Je me dis alors qu'il est temps
    Quand l'abandon me fait sourire
    De pousser mon dernier soupir...

     

     

    Alain

      


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  • Amour, t'en souviens-tu?


    Jadis au bord de ce chemin
    Où nos deux coeurs se sont croisés
    Sans même penser à demain
    L'un l'autre s'étant dévoilés.
    Amour, je m'en souviens...                                                  

    Assis dans l'herbe, yeux dans yeux,
    D'une caresse t'effleurant,
    Passant ma main dans tes cheveux
    Que faisait frissonner le vent.
    Amour, je m'en souviens...

    Allongés sur un lit de fleurs,
    Et nos pétales effeuillant,
    Sentîmes brûler cette ardeur
    Comme soleil au firmament.
    Amour je m'en souviens...

    Jadis au bord de ce chemin
    Où nos deux coeurs se sont croisés
    Sans même penser à demain...
    L'un à l'autre ils se sont mêlés...
    Amour, t'en souviens-tu?


    Alain


    Inspiré d'une histoire que j'ai lue , sur un homme qui allait manger tous les midis avec sa femme atteinte de la maladie d'Alzeihmer, à qui un jour on a demandé pourquoi il faisait tout ça puisque sa femme ne savait plus qui il était, et ce monsieur a répondu que lui n'avait pas oublié qui elle était...sa femme et son amour!


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  • Le guetteur et l'oiseau

     

    Fallait-il que je l'entendisse

    Le chant de ce petit loriot?

    Afin que de mes yeux je visse

    Le plumage du bel oiseau?

     

    Ses pattes quittant l'abreuvoir,

    Bruissement d'ailes si soudain,

    Avant mêm'que ne pus le voir

    Il avait quitté mon jardin.

     

    Depuis ce jour je garde espoir

    A ma fenêtre le matin:

    J'épie le traitre, l'abreuvoir,

    Qui ne me fit de signe aucun

     

    Lorsque, de son bec, l'orgueilleux

    Frappa trois coups en mes pensées,

    Trois petits coups juste avant que

    Le rideau il n'eût fait tombé!

     

    Alain


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  •                        "Le rayon vert"


    Tout en haut des falaises, surplombant mon pays,
    C'est là que je m'assieds, puise source en ce puits:

    De ses mille merveilles, ma région, qui scintille,
    Ravive en moi ce feu, donnant goût à ma vie.

    Les goëlands, poètes, alors sont compagnons:
    Leurs cris, que j'interprète, m'arrivent en chanson,
    Et de ces mots futiles, posés par mon crayon,
    J'en aperçois soudain la belle traduction...

    M'invitent à scruter, au loin, sur l'horizon,
    Cette pure merveille qu'on nomme RAYON!
    Pas un simple rayon, mais celui qu'on dit VERT,
    Qu'à la tombée du jour à nos yeux on espère.

    Ce si fameux rayon, cestui-là de l'espoir,
    Qui me dit que demain j'accourrai, en ce soir,

    Poser de mes yeux verts un douceureux regard
    Sur la mer où soleil se couche chaque soir...

    Ce parfum de la vie, cet iode de l'espoir,
    Me conte en ces images, des origin', l'histoire:
    La mer et le soleil en fusion se marient,
    Ces deux parents du monde qui nous offrent la vie.

    Alors je rentrerai après dernier coup d'oeil,
    Apercevant au loin, sur la mer, cet écueil
    Qui, comme par magie, fait ultime clin d'oeil
    A ce jour qui s'enfuit...et qui la nuit accueille!

     

    Alain


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  • Le repas du guerrier

     

    Je vous présenterai, sur un plateau d'argent
    Lequel de mon amour sera la diligence
    Menée par le cocher que seront vos avances,
    Mes tendres doux baisers, disant mes sentiments.


    Offrirai en gourmets un amour bien plus grand
    Que vous dégusterez en plat de résistance
    Bien plus qu'un grand festin, plus qu'à votre appétence
    Comblerai vos papilles d'un plaisir grandissant.

    En guise de dessert, ma dulcinée, aurez
    Mon corps sans son armure, en sorte édulcoré;
    Vous le savourerez...dévorerez Madame!

    Si ma foi vous trouviez que ce n'est guère assez,
    Vous offrirais mon âme, guerrière et passionnée,
    Dont vous jouez Madame...lors vous jouirez Madame!

    Alain


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  • Où sont passés les loups?

     

    Toi qui créas les loups,
    Pour apeurer brebis
    Que tu voulais chéries;
    Tu caressais leurs joues.

    Méchants loups!

    Les brebis s'échappèrent
    Et toi tu as pris peur
    Qu'arrive leur malheur.
    Aux loups tu fis l
    a guerrre.

    Méchants loups!

    Les brebis te suivirent,
    Ecrasèrent les loups,
    Piétinèrent les loups,
    Et fortes se sentirent.

    Faibles loups!

    Si fortes que sans toi
    Elles voulaient finir;
    Et ne plus te bénir!
    Les loups n'étaient plus là!

    Pauvres loups!

    Aujourd'hui tu le sais
    Que les brebis sont fausses!
    Et le loup pas féroce.
    Tu ne peux que pleurer

    Tous ces loups!

    Que tu avais chassés,
    Croyant que c'étaient eux
    Qu'avaient pas les bons yeux;
    Mais là tu t'es trompé!

    Plus de loups!

    Aujourd'hui sur la Terre
    C'est règne des brebis.
    Toi! pauvre Dieu ici
    Tu pleures la misère.

    Tu as tué les loups!

    Pauvre fou!

     

    Alain


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  • PAR TOUS LES DIEUX!


    Oh!Toi! douce sirène, fille de POSEIDON!
    En mon coeur, une flèche, a planté CUPIDON;
    Qu'APHRODITE tu sois! et moi ton APOLLON!
    Et que CERES nous donn' le bonheur en moisson!

    ....

    Si un jour par HADES je touchais les enfers,
    Je voudrais que tu sois si fort'que JUPITER:
    Reprendre le marteau! et rebâtir ta foi!
    Par le biais des pensées que t'inspire ATHENA.

    ....

    Si c'est toi qui t'éloignes et qu'en DIANE tu chasses
    D'autres proies que mon coeur, que pourrait t'offrir MARS,
    J'implore DIONYSOS de fleurir mon chemin
    Afin de retrouver de la vie les parfums!

    ....

    Mais jamais comme HERMES ne volerais ton coeur!
    Car si l'orage gronde je n'aurais pas peur;
    Ne te ferais la guerre à raison ou à THOR,
    Mais retenterai l'amour encore et encore!

    Alain


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  • Poème en acrostiche...

     

    C'est l'amour que tu fais vibrer en moi,
    Oh! Femme divine et enchanteresse!
    Réponds à mon coeur quand il bat pour toi!
    Initie-moi de tes caresses, tendresses!
    Ne prends pas cet air me demandant pourquoi;
    Nul ici bas ne t'aime autant que moi
    Et sache que je n'ai qu'une envie:TOI!

    Alors rejoins-moi dans cette allégresse
    Me portant haut dans la gamm'de l'émoi!
    On pianotera sur nos corps, caresses!
    Unique temps en lequel je suis ROI!
    REINE je te nommerai! ma princesse.

    De cette étreinte un beau jour il naîtra,
    Enfant de l'amour, petit prince ou princesse...

    Mon aimée...mon unique...mon Esméralda!
    Alors enlever enfin cette épine qui blesse;

    Vie que l'on donne enfin nous donnera
    Idéal faisant que la question cesse:
    Etre ou ne pas être? ça dépend de toi! 


                                            A cet amour qui n'en finit pas de grandir!

                                                                      Alain


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