La croyance en un dieu n'est ni plus ni moins que la répercussion du besoin enfantin d'un être protecteur.

Lorsqu'on devient adulte, on se contente du protecteur spirituel qu'est le dieu, laissant à l'enfant le dieu matériel que représente pour lui sa peluche.

Le dieu est en fait la peluche spirituelle de l'homme!

   Alain

Un baiser sur ta joue...

Un baiser sur ta joue, juste un simple bonjour,

La rencontre fut brève, mais sympa, c'est tout;

Comment imaginer que ce simple bisou

Pour conséquence aurait un beau jour notre amour?

Un baiser sur tes lèvres, le début d'un amour?

Parlons de coup de foudre, ce désir envoûtant;

Une montée de fièvre, le temps d'un seul instant,

Je brûle ma raison, mais douce est sa chaleur.

Un baiser sur ton corps, sur lequel je savoure

Délice que tu m'offres, par ta peau de satin,

En lequel je pénètre, découvrant ton jardin

Où tes oiseaux ne chantent que les chants de l'amour!

Un baiser sur ton coeur, l'amour crie "pour toujours!"

Ma femme tu seras, ton poète serai,

Celui qui ton jardin, de ses vers parfumés,

Emplira de senteurs, délices de l'amour!

Un baiser sur ton âme car ton corps de velours

En a perdu l'aspect, abandonnant le mien;

Ici tu m'as laissé, seul en notre jardin;

Te rejoindrai au ciel, guidé par notre amour!

Un baiser sur ta joue, juste un simple bonjour...

Comment imaginer qu'un beau jour cet amour?

Alain

Pour ne pas t'oublier,O! toi, l'Abbé!

Hommage à l'Abbé Pierre

Au clair de notre lune

Mon bon ami Pierrot,

Tu as franchi les dunes

De ces rires, ces échos!

Tu l'as bien mérité

Ce repos du guerrier!

Mais guerrier pacifique,

Ta caractéristique!

Lorsque tes états d'âme

Tu jetas comme une arme,

Ton regard a fait foi,

Amour au fond de toi!

Ceux-ci t'ont décoré

De leurs futilités,

Faisant fi du réel

Devant toi l'immortel!

Ceux-là t'ont vénéré,

La rue pour seul foyer!

Nourris, blanchis, logés...

D'un sourir'gratifié.

Toi tu as critiqué

Ceux qui t'ont décoré!

Face à leurs états d'âme,

Tu fis tes éclats d'âme!

Alain

Le guetteur et l'oiseau

Fallait-il que je l'entendisse

Le chant de ce petit loriot?

Afin que de mes yeux je visse

Le plumage du bel oiseau?

Ses pattes quittant l'abreuvoir,

Bruissement d'ailes si soudain,

Avant mêm'que ne pus le voir

Il avait quitté mon jardin.

Depuis ce jour je garde espoir

A ma fenêtre le matin:

J'épie le traitre, l'abreuvoir,

Qui ne me fit de signe aucun

Lorsque, de son bec, l'orgueilleux

Frappa trois coups en mes pensées,

Trois petits coups juste avant que

Le rideau il n'eût fait tombé!

Alain

Le repas du guerrier

Je vous présenterai, sur un plateau d'argent
Lequel de mon amour sera la diligence
Menée par le cocher que seront vos avances,
Mes tendres doux baisers, disant mes sentiments.

Offrirai en gourmets un amour bien plus grand
Que vous dégusterez en plat de résistance
Bien plus qu'un grand festin, plus qu'à votre appétence
Comblerai vos papilles d'un plaisir grandissant.

En guise de dessert, ma dulcinée, aurez
Mon corps sans son armure, en sorte édulcoré;
Vous le savourerez...dévorerez Madame!

Si ma foi vous trouviez que ce n'est guère assez,
Vous offrirais mon âme, guerrière et passionnée,
Dont vous jouez Madame...lors vous jouirez Madame!

Alain