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    SUR LES RIVAGES DE L'AMOUR

     

    Sur les rivages de l'Amour,
    Deux corps se muaient chaque jour;
    Se dévêtant, simple appareil,
    Pour plonger en cette merveille.

    De ces deux corps au coeur léger,
    En l'innocente nudité,
    Qui eût pu dire ce qu'il advint
    Quand se rejoignirent leurs mains?

    Braisés, ardents, de mille feux,
    Deux coeurs alors firent aveu,
    Et de deux corps firent deux âmes: 
    L'une fut l'âtre, l'autre la flamme! 

    Alors en son sein enlacés,
    L'Amour sentit passion brûler;
    Et d'affluents pour amplifier,
    Il fut donné mille baisers.

    Leurs corps furent alors bercés
    De cette eau par le vent muée:
    De ce ressac, ce va et vient
    Naquit le tendre chérubin!



    Alain


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  • PAR TOUS LES DIEUX!


    Oh!Toi! douce sirène, fille de POSEIDON!
    En mon coeur, une flèche, a planté CUPIDON;
    Qu'APHRODITE tu sois! et moi ton APOLLON!
    Et que CERES nous donn' le bonheur en moisson!

    ....

    Si un jour par HADES je touchais les enfers,
    Je voudrais que tu sois si fort'que JUPITER:
    Reprendre le marteau! et rebâtir ta foi!
    Par le biais des pensées que t'inspire ATHENA.

    ....

    Si c'est toi qui t'éloignes et qu'en DIANE tu chasses
    D'autres proies que mon coeur, que pourrait t'offrir MARS,
    J'implore DIONYSOS de fleurir mon chemin
    Afin de retrouver de la vie les parfums!

    ....

    Mais jamais comme HERMES ne volerais ton coeur!
    Car si l'orage gronde je n'aurais pas peur;
    Ne te ferais la guerre à raison ou à THOR,
    Mais retenterai l'amour encore et encore!

    Alain


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  • Poème en acrostiche...

     

    C'est l'amour que tu fais vibrer en moi,
    Oh! Femme divine et enchanteresse!
    Réponds à mon coeur quand il bat pour toi!
    Initie-moi de tes caresses, tendresses!
    Ne prends pas cet air me demandant pourquoi;
    Nul ici bas ne t'aime autant que moi
    Et sache que je n'ai qu'une envie:TOI!

    Alors rejoins-moi dans cette allégresse
    Me portant haut dans la gamm'de l'émoi!
    On pianotera sur nos corps, caresses!
    Unique temps en lequel je suis ROI!
    REINE je te nommerai! ma princesse.

    De cette étreinte un beau jour il naîtra,
    Enfant de l'amour, petit prince ou princesse...

    Mon aimée...mon unique...mon Esméralda!
    Alors enlever enfin cette épine qui blesse;

    Vie que l'on donne enfin nous donnera
    Idéal faisant que la question cesse:
    Etre ou ne pas être? ça dépend de toi! 


                                            A cet amour qui n'en finit pas de grandir!

                                                                      Alain


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  •                        "Le rayon vert"


    Tout en haut des falaises, surplombant mon pays,
    C'est là que je m'assieds, puise source en ce puits:

    De ses mille merveilles, ma région, qui scintille,
    Ravive en moi ce feu, donnant goût à ma vie.

    Les goëlands, poètes, alors sont compagnons:
    Leurs cris, que j'interprète, m'arrivent en chanson,
    Et de ces mots futiles, posés par mon crayon,
    J'en aperçois soudain la belle traduction...

    M'invitent à scruter, au loin, sur l'horizon,
    Cette pure merveille qu'on nomme RAYON!
    Pas un simple rayon, mais celui qu'on dit VERT,
    Qu'à la tombée du jour à nos yeux on espère.

    Ce si fameux rayon, cestui-là de l'espoir,
    Qui me dit que demain j'accourrai, en ce soir,

    Poser de mes yeux verts un douceureux regard
    Sur la mer où soleil se couche chaque soir...

    Ce parfum de la vie, cet iode de l'espoir,
    Me conte en ces images, des origin', l'histoire:
    La mer et le soleil en fusion se marient,
    Ces deux parents du monde qui nous offrent la vie.

    Alors je rentrerai après dernier coup d'oeil,
    Apercevant au loin, sur la mer, cet écueil
    Qui, comme par magie, fait ultime clin d'oeil
    A ce jour qui s'enfuit...et qui la nuit accueille!

     

    Alain


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     Dessin au crayon HB (Alain)


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